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DÉVELOPPER LA NATURE EN VILLE
La place et le rôle de la nature dans les zones urbaines méritent d’être améliorés en raison des nombreux bénéfices environnementaux, économiques, sociaux et sanitaires qu’elle apporte. Ce constat donne à la Ville de Saint-Malo une volonté forte d’intégrer la nature en ville dans ses projets. Le renforcement du patrimoine végétal y est primordial. Depuis le début du mandat en 2020, la municipalité agit en menant des actions à double bénéfices pour la biodiversité et pour les Malouins.
Pour structurer ces démarches et répondre aux enjeux environnementaux du 21ème siècle, la ville adopte en 2023 deux plans d’actions ambitieux pour l’atteindre.
LE PLAN BIODIVERSITÉ : STRATÉGIE ENVIRONNEMENTALE DE LA VILLE
En plus d’être stratégique, le plan biodiversité répond aux questions suivantes : Quels sont les espèces et les écosystèmes malouins ? Quels sont les enjeux environnementaux de la Ville ? Quelles actions sont prévues en 2023 ?
LE PLAN DE VÉGÉTALISATION : DE 2023 À 2026, COMMENT ÇA POUSSE À SAINT-MALO ?
Si le plan biodiversité est le document stratégique, le plan de végétalisation en est la mise en œuvre opérationnelle.
Amélioration du cadre de vie, adaptation aux changements climatiques, perméabilité des sols, préservation de la biodiversité, le plan de végétalisation répond à ces enjeux autour d’une idée principale : les ceintures vertes.
La ville s'engage
Saint-Malo est intégrée depuis 2021 au dispositif de surveillance départemental, aucun signalement de moustique n’a été remonté à ce jour sur le territoire. Pour surveiller son implantation, comme en 2022, des pièges pondoirs attirant les femelles recherchant des gites pour pondre sont installés de fin avril à fin octobre 2023 à Saint-Malo, sur 13 sites par la société Altopictus.
QUATRIÈME ADJOINTE
– Environnement
– Nature en ville et écologie
– Protection animale
– Propreté urbaine
PERMANENCE DANS LE QUARTIER
La Gare
la biodiversité malouine
Saint-Malo : un patrimoine naturel riche et diversifié
Entre mer et campagne, Saint-Malo est constitué d’une mosaïque de biotopes. Plusieurs espaces sont protégés, du fait de leur intérêt patrimonial ou naturel. Ces zones sont localisées principalement le long de l’estuaire de la Rance et sur la bande littorale, de la pointe de la Varde au Havre de Rothéneuf.
Les ÉCOSYSTÈMES MALOUINS
La localisation géographique et le climat tempéré océanique à Saint-Malo permettent le développement d’écosystèmes variés, terrestres et littoraux, qu’il est essentiel de préserver. Ce patrimoine naturel abrite une faune et une flore riches, ordinaires ou spécifiques.
Les espèces peuplant saint-malo
Parmi le cortège varié d’espèces végétales et animales présentes à Saint-Malo, certaines sont particulièrement remarquables de par leur caractère endémique ou patrimonial. Elles font l’objet de protections particulières et sont repérées, étudiées et suivies afin de garantir leur prospérité.
LE GRAND DAUPHIN
Il n’est pas rare d’observer le ballet des grands dauphins (Tursiops truncatus) au large de Saint-Malo. La population des grands dauphins du golfe normand-breton constitue la plus grande population sédentaire résidente d’Europe avec une estimation d’environ 400 à 500 individus. Ces mammifères marins sont très suivis et étudiés par des scientifiques afin de mieux comprendre leurs comportements
et leurs interactions avec le milieu environnant.
LE GRAND RHINOLOPHE : UNE CHAUVE-SOURIS MENACÉE
Un autre mammifère, volant cette fois, le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) est indiqué comme espèce d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000. Les populations de grand rhinolophe ont subi un fort déclin au cours du XXe siècle. Considéré en danger sur la liste rouge Bretagne, quelques spécimens ont été observés dans le parc de la Briantais et à la pointe de la Varde.
L’ORCHIS GÉANT : UNE ORCHIDÉE RARE ET MENACÉE
Sur les centaines d’espèces végétales présentes à Saint-Malo, certaines disposent de statuts patrimoniaux ou de protection. En plus des arbres remarquables, de plus petites plantes à fleurs trouvent refuge aux quatre coins de la ville, dans les clairières des sous-bois du parc de la Briantais ou bien dans les espaces plus ouverts de prairies herbacées. Une espèce d’orchidée rare en Bretagne, l’Orchis géant (Himantoglossum robertianum) a même élu domicile sur un rond-point !
DES ESPÈCES DE ZOSTÈRES : DES HERBIERS MARINS
Les herbiers marins forment des écosystèmes particulièrement remarquables et structurants pour de nombreuses espèces de faune et de flore. Ils abritent une forte diversité biologique et jouent un rôle fonctionnel essentiel en tant que zones de reproduction, de nurserie et de nourrissage.
Les espèces de zostères (Zostera marina et Zostera noltii) formant ces herbiers sont très fragiles et sensibles aux changements environnementaux.
Parallèlement, le milieu urbain abrite une grande quantité d’espèces ni menacées, ni domestiquées, ni exploitées par l’Homme. Cette nature qui nous entoure est constituée d’animaux et de plantes que nous considérons comme communs, qui nous dérangent parfois, mais qui ont aussi la capacité de nous émerveiller. Les parcs et jardins, les cimetières, les friches et les cours d’eau concentrent la majorité de la diversité biologique en territoire urbain.
QUATRIÈME ADJOINTE
– Environnement
– Nature en ville et écologie
– Protection animale
– Propreté urbaine
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