Le 13 août 1944, Lee Miller, ancien mannequin devenue photographe-reporter accréditée par l’armée américaine, entre dans Saint-Malo, croyant la cité déjà libérée. La réalité s’avère tout autre : les combats de rue faisaient rage, marquant le début d’une période chaotique qu’elle immortalisera avec son légendaire Rolleiflex. Pendant cinq jours, elle capture le chaos, les flammes du premier usage du napalm, et la peur gravée sur les visages des enfants et des combattants.
Durant deux ans, Lee Miller témoigne de la libération de Paris, suit les combats dans l’Est de la France, et documente les horreurs des camps de concentration. Ces expériences laissent des séquelles profondes, l’entraînant dans une dépression durable.
Le samedi 23 novembre, à 15 h, salle Sainte-Anne (Intra-Muros, Saint-Malo), Muriel Montserrat, commissaire de la dernière exposition dédiée à Lee Miller, retracera le parcours extraordinaire de cette femme libre, indépendante et courageuse, forte d’un héritage de 60 000 clichés.
Organisée par l’association Souvenir de Chateaubriand, cette conférence sera précédée, à 14 h, de son assemblée générale ordinaire.
Hôtel de Ville
Place Chateaubriand
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