Lee Miller, Saint-Malo assiégée, août 1944

Saint-Malo assiégée, 13-17 août 1944

Débarquée à Omaha Beach le 12 août 1944, Lee Miller, la photographe du magazine Vogue accréditée par l’armée américaine, arrive par la route à Saint-Malo le 13. Chargée d’un reportage sur les Affaires civiles, Lee Miller pense trouver une ville libérée, ce qui est loin d’être le cas. Si les troupes alliées ont investi et libéré la zone est de Saint-Malo depuis le 9 août, les Allemands tiennent encore l’Intra-Muros, le Grand Bé, l’île de Cézembre ainsi que la cité d’Alet. La Festung (forteresse) construite par les Allemands, est l’une des zones les plus fortifiées du Mur de l’Atlantique et se révèle en effet imprenable. Le colonel Andreas von Aulock, commandant de la forteresse, n’a-t-il pas en effet affirmé qu’il se battrait « jusqu’au dernier homme » ? La ville est ravagée par les flammes et les combats de rue sont encore nombreux. Munie de son Rolleiflex et d’un plan du syndicat d’initiative datant de 1939, elle est alors la seule photo-reporter sur place – le photographe de Life Robert Capa est reparti depuis le 10 août – et couvre les violents combats qui conduiront à la libération de Saint-Malo, le 17 août 1944.

Cette exposition rassemble 54 clichés exceptionnels, témoignage de ces cinq jours historiques.

« Unique photographe à des kilomètres à la ronde, je possédais maintenant ma guerre personnelle. »

Lee Miller (France, août 1944)

Lee Miller, artiste surréaliste et correspondante de guerre

Lee Miller (1907-1977) fait son entrée dans le monde de la photographie à New York,en devenant modèle pour Edward Steichen,George Hoyningen-Huene et Arnold Genthe.
En 1929, elle se rend à Paris, travaille avec Man Ray et crée son propre studio. De retour à New York trois ans plus tard, elle monte un nouveau studio et va de succès en succès.
En 1937, elle rencontre Roland Penrose et, en décembre 1942, elle est accréditée comme correspondante par l’armée américaine. Elle suit les troupes américaines lors du Débarquement, devenant probablement la seule femme photo-reporter à couvrir le front en Europe. Parmi ses nombreux reportages remarquables, le siège de Saint-Malo, la libération de Paris, les combats en Alsace et les camps de concentration de Buchenwald et de Dachau. Les images surréalistes qui ponctuent toute son oeuvre restent sans nul doute inoubliables.
(Biographie Lee Miller Archives)

« La guerre a laissé derrière elle Saint-Malo – et moi avec. »

Lee Miller (France, août 1944)


Des prisonniers allemands quittent la Cité d’Alet sous le regard des soldats américains, Saint-Malo,
France, 17 août 1944
© Archives Lee Miller, Royaume-Uni 2024

Commissariat
Hélène Gédouin et Muriel Montserrat
Direction artistique
Sitor Senghor

Informations pratiques

DU 17 JUIN AU 29 SEPTEMBRE

Chapelle de la Victoire,

rue de la Victoire (intra-muros)

Horaires d’ouvertures

Tous les jours, 10 h – 12 h et 14 h – 19 h

Tarifs

Plein tarif : 6 €
Gratuité sous conditions
Tarif groupé pour les expositions de la Ville de Saint-Malo, « Lee Miller, Saint-Malo assiégée : 13-17 août 1944 », chapelle de la Victoire, et « Explorer », chapelle Saint-Sauveur : 9 €

Cette exposition organisée par la Ville de Saint-Malo bénéficie du généreux soutien du groupe Artémis à l’initiative de Monsieur François Pinault.

Elle a été réalisée dans le cadre du 80e anniversaire de la libération de Saint-Malo et a obtenu le label Mission Libération de l’État.

Elle a été rendue possible grâce au concours de Farleys House & Gallery Ltd, Lee Miller Archives et The Penrose Collection.

Cette exposition organisée par la Ville de Saint-Malo bénéficie du généreux soutien du groupe Artémis à l’initiative de Monsieur François Pinault.
Elle a été rendue possible grâce au concours de Farleys House & Gallery Ltd, Lee Miller Archives et The Penrose Collection.

« Le 80e anniversaire de la libération de Saint-Malo est une occasion historique de présenter
une rétrospective de photographies de Lee Miller, pour certaines inédites.
Cette exposition met en lumière le travail de la seule photo-reporter sur place au moment
du siège de Saint-Malo, mais aussi le témoignage d’une artiste surréaliste dont le talent,
longtemps oublié, est dorénavant largement reconnu.
Primordial, le soutien du groupe Artémis nous honore et nous réjouit : son fondateur,
François Pinault, est un collectionneur éclairé, fin connaisseur de l’œuvre de Lee Miller,
et lui-même témoin de cet épisode qui précéda la reconstruction emblématique
de notre cité. »
Gilles Lurton, maire de Saint-Malo et président de Saint-Malo Agglomération

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