MALO MAG+
Retrouvez ci-dessous toutes nos publications Malo Mag+.
MALO MAG #38
CHANTIER BROUSSAIS / DINAN EN IMAGEs
Depuis le 30 septembre 2024, des travaux ont été engagés dans les rues Broussais et de Dinan, au cœur de l’Intra-Muros, afin de moderniser ces espaces et de les rendre plus accessibles. Ces chantiers s’inscrivent dans la continuité des aménagements réalisés sur l’esplanade Saint-Vincent, avec pour objectif de faciliter la circulation des piétons et d’améliorer le cadre de vie dans ce secteur emblématique de Saint-Malo.
Une pause pendant les vacances de la Toussaint :
Durant les vacances scolaires, les travaux ont été suspendus pour limiter les nuisances et permettre aux visiteurs et habitants de profiter pleinement de l’Intra-Muros. Pendant cette période, les promeneurs ont pu découvrir une œuvre street art éphémère réalisée dans la rue Broussais. Conçue par les artistes locaux Axobzh, Philippe Kalvez, et Rabab, cette fresque originale a célébré le patrimoine malouin avant d’être recouverte par les pavés à la fin des vacances.
Travaux en cours jusqu’au 6 décembre :
Les travaux se poursuivent désormais jusqu’au 6 décembre 2024, modifiant temporairement la circulation et interdisant le stationnement dans ces rues. Malgré ces contraintes, les commerçants restent ouverts et continuent d’accueillir chaleureusement leurs clients.
Handi'malouines
Trois semaines pour changer de regard sur le handicap
Du 26 octobre au 16 novembre, la Ville de Saint-Malo a organisé la première édition des Handi’Malouines : trois semaines d’événements pour sensibiliser les Malouins et Malouines aux différentes formes de handicap.
Plus de 30 animations ont rythmé cette période, avec des conférences, des ateliers, des portes ouvertes, des projections, et des activités sportives adaptées.
L’objectif ? Favoriser la compréhension et l’inclusion des personnes en situation de handicap dans tous les aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de l’école, du travail ou des loisirs.
Avec les Handi’Malouines, Saint-Malo réaffirme son ambition d’être une ville inclusive, ouverte à tous. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !
Découvrez les moments marquants en images :
MALO MAG #37
Julia Levavasseur, 27 ans « Chaque jour je gagne en autonomie… »
« J’ai vécu mon enfance et mon adolescence chez mes parents avec ma sœur. À 16 ans, j’ai été diagnostiquée autiste asperger, mais cela ne m’a pas empêchée de suivre une scolarité en milieu ordinaire jusqu’à mes 19 ans. J’ai emménagé dans mon premier logement en mai 2021 à l’habitat inclusif. (…) J’ai ainsi construit un projet personnalisé qui me permet de travailler sur moi-même, de me rassurer dans mes choix et d’être indépendante. Chaque jour, je gagne en autonomie et je suis fière de ma progression et de pouvoir vivre seule. » (Malo Mag#37 page14)
Julia arrive à Saint-Malo à l’âge de 12 ans, après avoir vécu en Bourgogne. A 16 ans, elle est diagnostiquée autiste asperger, ce qui ne l’a pas empêchée de suivre une scolarité en milieu ordinaire jusqu’à ses 19 ans. En 2021, elle a intégré un habitat inclusif, et se dit aujourd’hui « indépendante ».
« J’ai aménagé dans mon premier logement en mai 2021 à l’habitat inclusif. Il s’agit d’un logement de droit commun, loué par un bailleur social où je peux bénéficier d’un accompagnement éducatif auprès d’une éducatrice. J’ai ainsi construit mon projet personnalisé qui me permet de travailler sur moi-même, de me rassurer dans mes choix et d’être indépendante. Chaque jour, je gagne en autonomie et je suis fière de ma progression et de pouvoir vivre seule. Aujourd’hui, il est difficile pour moi d’envisager une vie professionnelle, je préfère développer des compétences indispensables pour mieux appréhender la société, adapter mon comportement dans un groupe et échanger avec eux, comprendre certains codes sociaux, gérer les imprévus et mon stress, apprendre à mieux me sécuriser et me protéger.
Je me sens bien dans mon logement, j’y ai trouvé ma place et mon rythme, je regrette qu’il n’y ait pas de balcon.
L’acceptation du handicap :
Avant le diagnostic, j’étais victime à l’école d’incivilités et de violences. Certains ont profité de ma vulnérabilité. Pour cette raison, le regard des autres était insupportable.
Lorsque le diagnostic a été posé, il a été difficile pour moi d’accepter mon handicap, de même pour mes parents. Mais j’ai enfin pu mettre un nom sur ce que j’avais et au fil des années accepter ma situation. Aujourd’hui, j’assume la personne que je suis et que je deviens.
Ce que je veux voir évoluer…
J’aimerais que le grand public se sensibilise davantage au handicap et accepte la différence des autres. La méconnaissance de certaines personnes sur l’autisme ou le handicap en général me contrarie. J’apprécie qu’il y ait de plus en plus d’actions ou d’évènements médiatisés au profit du handicap comme les jeux paralympiques ou le festival Regards Croisés à Saint-Malo.
MALO MAG #34
HUGUETTE : DANS LE TOURBILLON DE LA VIE
Huguette parle d’une voix douce. Son débit rapide tente de rattraper une pensée vivace affectionnant les pas de côté, les digressions et les chemins de traverse… (Malo Mag#34 page7)
« Vieillir sans vieillir »
…
À 80 ans, « vivre est son seul projet de vie », dit-elle avec humour ! Vivre par et pour les livres, vivre par et pour ses créations, vivre par et pour faire de nouvelles rencontres. Preuve ultra-vivante que le vieillissement n’est décidément pas une question d’âge, Huguette continue à écumer avec constance et assiduité les manifestations culturelles malouines. C’est ainsi qu’elle a croisé très récemment Isabelle Nanty qui vient de présider le jury de la 15e édition du festival Regards Croisés à Saint-Malo et qu’elle avait perdue de vue depuis une « éternité ». « J’aime ces rencontres joyeuses qui nous permettent de sentir que nous vieillissons sans vieillir », conclut Huguette.
Outre le petit salon dont elle dispose au 4ème étage à proximité de son appartement, Huguette « travaille » depuis l’été 2023 dans un petit espace de création mise à sa disposition au rez-de-chaussée. « L’art étant extrêmement présent dans le parcours de vie de notre résidente, il nous a paru essentiel de faciliter son projet artistique en transformant une cuisine en lieu de création », indique Frédérique Calès, directrice de la résidence autonomie Ernest Renan. Seule condition posée : « Que ce lieu reste ouvert aux autres résidents pouvant être intéressés par cette approche artistique très originale. « C’est pour eux l’occasion de découvrir autre chose que les activités plus classiques déjà proposées dans notre établissement », souligne la directrice qui aime présenter sa résidence comme « un lieu de vie chaleureux où chacun doit se sentir chez soi ».
AGNÈS MARTIN-LUGAND, AUTEUR DE L'HOMME DES MILLE DÉTOURS
La plus belle des récompenses vient des Malouins : « Ils me disent qu’ils se sentent à la maison ». Son sourire est grand…
(Malo Mag#34 page25)
…
Si j’étais…
Un livre sur une île déserte ? Ces Messieurs de Saint-Malo, de Bernard Simiot
Le livre le plus fort ? La Déraison, une expérience d’écriture très forte, une forme de libération. J’y ai laissé le plus de moi-même, de mon inconscient…
Une plage ? Celle du Val, avec son anse, elle me fait vibrer…
Un projet ? Je n’ai pas de plan de carrière, mais oui, peut-être un thriller, même si je rêve d’un roman historique.
Un restaurant ? L’appar’ance… ils ont sauvé notre confinement (rires) !
Un événement ? Pas forcément, j’adore voir la ville bouillonner, mais j’aime aussi quand elle reprend un rythme calme. Je suis souvent partie pendant les vacances scolaires…
Une librairie ? Le Porte-Plume, j’en suis la marraine.
Un mantra ? « Rien n’est écrit, rien n’est terminé ».
Message transmis aux lycéens de l’Institution, alors qu’elle était invitée par l’association « Un artiste à l’école » à présenter son parcours. Un message puissant adressé aux jeunes, par celle qui avait été taxée d’un « Faiblesse à l’écrit » au moment du Bac de français…